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Le français ne vient pas du latin
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Le français ne vient pas du latin
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16 septembre 2007

Curieuses disparitions

On pourrait penser que le latin en bonne mère, en bonne langue-mère, aurait transmis aux langues romanes son vocabulaire courant. J'ai relu quelques textes latins crayon à la main et j'ai commencé à faire la liste des adverbes et des conjonctions qui auraient "disparu".

Je vous donne pour le français la liste non exhaustive des conjonctions et des adverbes latins qui n'ont pas eu de descendance

PROTINUS tout de suite

NUNC maintenant

SAEPE souvent

OLIM autrefois

CRAS demain

PASSIM ça et là

JAMPRIDEM depuis longtemps

DIU  longtemps

PRAESERTIM  surtout

TANDEM  enfin

CREBRO  souvent

ITEM  de même

ERGO  par conséquent

CLAM  en cachette

OPPIDO  complètement

ETIAM  en outre

IGITUR  donc

MOX  bientôt

SATIS  assez

STATIM  aussitôt

PRAECEPS  au fond

TUNC  alors

TUM  alors

RURSUS  en arrière

QUIPPE  certes

FERE  presque

VIX  avec peine

CUR  pourquoi

NUPER  recemment

INDE  ensuite

PROCUL  au loin

ITA  ainsi

SED  mais

POSTEA  ensuite

ENIM  car

MODO  seulement

TAMEN  cependant

UTINAM  plaise au ciel

SEMEL  une fois

IDEO pour cette raison

NIMIS  trop

Ne trouvez-vous pas cette liste impressionnante? N'êtes-vous pas surpris que tant de mots latins parmi les plus courants aient disparu sans laisser la moindre trace?

Pour vous convaincre qu'il y a là une "curiosité" je ferai un jour à venir  la comparaison avec la langue grecque.

En attendant, faites un petit exercice: Décellez les adverbes français qui nous viennent du latin. Vous verrez la moisson sera très maigre!

Yves Cortez

Bordeaux le 16 septembre 2007

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Commentaires
D
On ne saurait imaginer argument plus stérile ! <br /> <br /> <br /> <br /> Cette liste ne prouve absolument rien. Un ancien ingénieur, de formation scientifique, devrait en être conscient. <br /> <br /> <br /> <br /> Et un linguiste même amateur devrait savoir que certains mots cités dans cette liste ont bel et bien eu une "descendance" en français. <br /> <br /> <br /> <br /> J'ajouterai que relire "quelques textes latins crayon à la main" (quels textes?) n'est pas exactement ce qu'on appelle une méthode rigoureuse.
L
Même si je ne suis pas du tout contre votre théorie (ça ne me gênerait pas du tout que les langues romanes ne dérivent pas du latin), cette liste d'adverbes ne prouve rien. Les adverbes sont souvent très différents, même dans des langues très proches. Si j'ai le temps, je traduirai la liste dans plusieurs langues romanes pour vous le montrer. <br /> <br /> Autre remarque, dans votre livre j'ai vu quelques erreurs, par exemple:<br /> - le roumain a gardé des déclinaisons (à peu près comme l'allemand), vous dites qu'il les a perdues<br /> - le roumain a un neutre, vous dites qu'il l'a perdu<br /> - l'ordre des mots en latin ne prouve rien du tout, les mots étaient très mobiles dans la langue littéraire qui nous est parvenue. En poésie française aussi les mots sont mobiles, et ça ne prouve rien quant à l'ordre des mots du français courant. Si ça se trouve, à l'époque où le latin était encore vivant, dans la langue parlée on mettait les mots dans le même ordre que dans les langues romanes modernes. <br /> <br /> A bientôt
J
satis: satisfaction: il y en a assez?<br /> non , je fais comme les autres: je pêche!
J
pour NIMIS: miNIMISer?
A
Con la venia por usar aquí el español:<br /> <br /> No (non) conozco (cognosco) este (iste) nuevo (novus) libro (liber), pero sospecho (suspicor) que la tesis (thesis) no (non) tiene (tenet) mucho (multum) futuro (futurum). Sólo (solum) el enunciado (enuntiatio), salvo (salvo) error (error) u omisión (omissio) periodísticos (in periodicis), de que "El latín (lingua latina) era (erat) una (una) lengua (lingua) muerta (mortua) ya (iam) en (in) el tiempo (tempus) de Augusto (Augusti)... y (et) sólo (solum) era (erat) usada (usa) para la escritura (scriptura) y (et) la redacción (redactio) de documentos (documenta)..." -dice él (dicit ille)-, ya (iam) permite (permittit) ver (videre) que el Señor (senior) Cortez ignora (ignorat) o desprecia (depretiat) los miles (milia) de ejemplos (exempla), escritos (scripti) sobre (super) piedra (petra) o papiro (papyrus), que (qui) demuestran (demonstrant) un (unus) uso (usus) continuo (continuus) de una (una) escritura (scriptura) latina (latina) popular (popularis), espontánea (spontanea) y (et) cotidiana (quotidiana), empezando por las inscripciones (inscriptiones) funerarias (funerariae) más (magis) humildes (humiles), de todos (toti) los cuales (quales) tenemos (tenemus) testimonios (testimonia) durante (durans) todo (totus) el Imperio (imperium) Romano (romanus), y (et) más (magis).<br /> <br /> Parece más bien que, como acabamos de experimentar, se pueden escribir textos completos, al menos en español, en los que se comprueba que el 90 0 95% de las palabras vienen directamente del latín. Cambiará la sintaxis, la existencia de artículos determinados, algunas preposiciones, ligeros cambios de sentido, detalles mínimos en fin de cuentas, que han ingresado en nuestra lengua por otras vías y épocas. Sólo el verbo "comenzar" quedaría sin una etimología latina DIRECTA y habría que ir para explicarlo al bajo latín, según el DRAE de un supuesto "cominitiare", que vemos también en francés, "commencer", e italiano, "comminciare".<br /> <br /> Entonces ¿cuáles son esas "palabras más corrientes del latín que" -según el Sr. Cortez- "han desaparecido por todas partes"? <br /> <br /> Lo que resulta asombroso es la pervivencia de lo esencial del latín en las lenguas romances. Realmente no creo que Cicerón, o cualquier lector, romano o provincial, del Bajo Imperio, tuvieran grandes problemas para enterarse al menos del sentido correcto de cualquiera de nuestros textos en español, si los leyeran casi, o más de, dos mil años después. <br /> <br /> Lo que la Lógica nos dice es que, disponiendo de un alfabeto tan adaptable a cualquier lengua como el latino (tanto, que lo seguimos usando hoy casi igual), ningún romano iba a hablar a diario en una lengua y escribir en otra, y además en una antigualla arrinconada desde hacía siglos. Eso carece de todo sentido práctico. Es como si nosotros habláramos en el español, francés o italiano de hoy, y todo lo que escribiéramos lo hiciéramos con los del siglo XIV. Sería simplemente absurdo. <br /> <br /> Nada obsta (nihil obstat) para unos saludos (salutationes) cordiales (cordiales) y (et) post (post) vacacionales (del latín "vacatio", ya en época romana "licencia, permiso, exención del trabajo u otras obligaciones"...).
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